Lors du tournoi de golf de l’industrie touristique le 13 septembre dernier dans Lanaudière, un collègue me faisait part de son appréciation à l’égard de mon blogue et qu’il avait bien hâte de recommencer à me lire. Me voilà bien heureux de l’entendre dire cela. Ce blogue me demande beaucoup de recherche. J’y aborde des sujets parfois sensibles ou arides comme un projet de loi, afin d’amener mes lecteurs sur de nouvelles pistes de réflexion et de provoquer un dialogue entre nous tous. L’ultime objectif, contribuer à ma manière à l’évolution de l’industrie touristique. Lire la suite
La charte des valeurs et l’industrie touristique. Quel rapport?
La nécessité de donner un coup de gouvernail (partie 2)
L’article du Devoir « Une cible, 1831 messagers » s’interroge sur l’efficacité de la multitude de joueurs en marketing touristique au Québec. D’emblée, les associations touristiques régionales (ATR) sont citées, quoi de plus étonnant? Leur nombre revient sans cesse dans les discussions, et elles disposent d’une source de revenus enviable pour plusieurs : la taxe sur l’hébergement.
Les ATR consacrent une part importante de leur budget et des revenus issus de la taxe sur l’hébergement au marketing. Mais depuis les trente dernières années, celles-ci ont évolué graduellement, selon la taille et les réalités régionales, vers un modèle de gestionnaire de la destination touristique régionale. Selon l’acronyme anglophone : Destination management marketing organisation (DMMO) qui a l’avantage de distinguer deux champs d’opérations, le management de destination et le marketing. Toutefois, je préfère de loin l’acronyme francophone : organisation de la gestion de la destination (OGD).
La nécessité de donner un coup de gouvernail (partie 1)
Le 22 juin dernier, Isabelle Porter signait un article dans Le Devoir, « Une cible, 1831 messagers ». Un titre accrocheur, mais qui escamote une réalité touristique beaucoup plus nuancée. L’article fait état du grand nombre d’organismes impliqués en tourisme au Québec. Le chiffre représente en fait un amalgame des acteurs qui travaillent au cœur de l’industrie avec ceux qui gravitent autour, sans distinction entre ceux-ci.
Je réagis à l’article à titre de membre du comité Rozon à l’époque où le rapport Rozon a été rendu public en mai 2011: « Faire des choix pour une industrie touristique performante ». Ma contribution au sein du comité portait entre autres, sur une réflexion pour l’amélioration du modèle de gouvernance de l’industrie touristique.
La fierté affichée
Saint-Jean-Baptiste pour les nostalgiques, Fête nationale pour les autres. En ce weekend de la Fête nationale, sous le thème « Le Québec en nous, d’hier à demain » les discours porteront haut et fort la fierté d’un peuple.
Sortez les drapeaux des placards, montez haut l’étendard du Québec, mettez les fanions aux lys blancs sur les balcons de Balconville. Facebook, Twitter, blogues, la presse, traditionnelle ou web tous unis pour la Fête nationale. Discours tous azimuts selon l’humeur des Québécois, allant d’un spectre à l’autre de l’échiquier politique, du rouge sang au bleu ciel d’azur. Tout un branlebas de combat pour étaler notre fierté.
Quand nos produits du terroir bénéficient d’un projet de loi

Les produits du terroir nous font voyager en saveurs et en souvenirs. Souvenirs d’enfance, d’escapades gourmandes ou de séjours inoubliables. Ils sont une sorte de machine à voyager dans l’espace et dans le temps de nos souvenirs. Les retrouver près de chez soi serait une sorte d’invitation à aller y voir de plus près.
Je fais partie de cette clientèle touristique qui est en forte hausse depuis plusieurs années et qui écume littéralement les régions du Québec à la recherche de produits régionaux. De l’étale de fruits et de légumes, en passant par le producteur en agrotourisme, le vignoble, la microbrasserie ou l’artisan de produits alcooliques de chez nous et du restaurant qui nous mitonne des plats aux saveurs d’ici, me voilà comme un enfant dans un magasin à bonbons qui a les yeux plus grands que la panse.
La qualité de la bouffe, comme pour l’accueil, le confort de l’hébergement, les paysages, l’architecture, l’histoire, la culture, les rencontres possibles et imaginées de même que les facilités pour pratiquer mon activité du moment, fait partie de ma liste d’épicerie quand je choisis une destination que ce soit au Québec ou ailleurs dans le monde.
Une campagne électorale en saison estivale
Le projet de loi no 3 – Loi modifiant la Loi électorale afin de prévoir des élections à date fixe (PL.3) ne fait que 4 pages pour un total de 7 articles, mais en quoi celui-ci mériterait-il que l’industrie touristique et les Québécois y portent une attention particulière?
Il fait partie de la panoplie d’efforts que le gouvernement s’est engagé à mettre en place pour tenter de redonner confiance à la population en sa classe politique et de briser le cynisme ambiant. Dans le coffre à outils du gouvernement, il y a actuellement la Loi 1 sur l’intégrité en matière de contrats publics et la Loi 2 qui consiste à réduire la limite des contributions par électeur, de diminuer le plafond des dépenses électorales et de rehausser le financement des partis politiques. Deux lois qui sont directement liées aux travaux de la commission Charbonneau. Et enfin, la Loi no 13 concernant le vote des étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire (cégep, université…)
Les Assises du tourisme 2013 – Pourquoi pas un virage?

Ça fait deux semaines que cela me chicote, le 14 mai dernier se déroulait au Palais des congrès de Gatineau, les Assises du tourisme 2013 qui étaient suivies par le gala des Grands prix du tourisme québécois (GPTQ). La formule pour l’organisation de ce grand rendez-vous annuel de l’industrie touristique devrait telle être revue?
Organisées par Tourisme Québec (TQ), les Assises en étaient à leur 9e édition, dont les sept dernières ont été réalisées en collaboration avec l’Association québécoise de l’industrie touristique (AQIT). Plus de 300 représentants de l’industrie touristique participaient à l’événement. Pour cette dernière cuvée, la thématique des Assises portait sur l’importance « d’investir dans le QuébecOriginal ».
Mais qu’est qui accroche? Certainement pas l’organisation de l’événement, la machine est bien huilée, le tout se déroulait rondement. Là-dessus, je tire mon chapeau à l’AQIT et à Tourisme Québec. Croyez-en mon expérience ce n’est pas toujours une sinécure pour deux organisations aussi différentes d’arriver à ce résultat. Donc, à ce niveau, l’objectif est atteint.
La création de la Banque de développement économique du Québec (BDEQ) est remise en question
Vendredi passé, le 24 mai, en début d’après-midi le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) annonçaient, qu’ils voteraient contre la mouture actuelle du projet de loi 36 (PL. 36).
La commission parlementaire qui se penchait sur le PL. 36 venait à peine de finir ses travaux que le PLQ et la CAQ dénonçaient le projet de loi dans des thèmes assez durs et demandaient au gouvernement de refaire ses devoirs. Pour avoir suivi la commission parlementaire et avoir lu plusieurs mémoires, il était évident que la mise en œuvre de la BDEQ demanderait de nombreux ajustements de la part de la ministre Élaine Zakaïb responsable de ce dossier pour le gouvernement. Je crois toutefois que les commentaires des deux partis de l’opposition auraient pu être plus nuancés. Ce n’est pas en donnant juste un côté d’une médaille qu’on peut éclairer la population. Le débat politique a malheureusement trop souvent tendance de glisser vers l’absolu ou le quasi absolu.
Le Mondial de la bière, d’une esplanade à l’autre, 20 ans plus tard
Dans La Presse de ce matin un article sur le 20e anniversaire du Mondial de la Bière. Pour l’anecdote, le Mondial de la Bière a été créé en 1994 par trois étudiants du Bac en tourisme de l’UQAM (GIT). Vincent Blair qui a eu l’idée originale, Pierre Lalumière qui a démarré l’événement avec Vincent, et Louis Rome qui a fait le plan de mise en marché tout en travaillant avec ses deux comparses à développer le concept du Mondial. Jeannine Marois s’est ajoutée au trio en cours de route avec sa boite graphiste de l’événement, pour devenir rapidement partenaire et une des instigatrices de la première édition du Mondial avec Pierre et Vincent, et par la suite propriétaire de l’événement. Louis étant parti relever d’autres défis dans le secteur des technologies de l’information avec Minitel, Alextel, Télidon, Mosaic et …Internet, ça ne rajeunit pas.
Il y a 20 ans la première édition de l’événement se déroulait sur l’Esplanade de la Place des Arts, là où se situe aujourd’hui la Maison symphonique de Montréal. La 20e édition du Mondial se déroulera du 29 mai au 3 juin, sur une autre Esplanade, celle du Palais des congrès de Montréal.
Je lève mon verre!
La gouvernance régionale au Québec, d’importants changements?
Constat des lieux
Le 24 avril dernier, le gouvernement du Québec présentait le projet de loi (P.L. 36) créant la Banque de développement économique du Québec (BDEQ). Par cette annonce, le gouvernement de Mme Marois respectait un engagement de leur plate-forme électorale (voir mon article sur quelle place occupe le tourisme dans la campagne électorale?).
L’article 2 du projet de loi porte sur la mission de la BDEQ et mentionne que celle-ci est de «soutenir, notamment par des interventions financières, le développement économique du Québec dans toutes ses régions, conformément à la politique économique du Québec». Ainsi selon la ministre responsable de la BDEQ, Mme Élaine Zakaïd «chaque région du Québec pourra définir sa propre stratégie de développement, qui tiendra compte de ses enjeux et de ses atouts».