portrait-louis-romeDepuis mon départ d’ATR associés du Québec en mars 2012, j’ai pas mal roulé ma bosse. La première année fut passée à bricoler sur notre maison plus que centenaire, à faire du vélo et du jogging avec des pauses de lecture sur la philosophie, la  politique, la gouvernance et le tourisme. Depuis mars 2013, je suis consultant en solutions stratégiques pour l’industrie touristique du Québec et j’opère ce blogue comme un lieu d’échanges et de débats, afin de contribuer à ma manière à l’amélioration des connaissances au sein de l’industrie.

J’ai occupé le poste de directeur général d’ATR associées du Québec de mars 2004 à mars 2012. ATR associées du Québec a comme mission de représenter les intérêts de 21 associations touristiques régionales (ATR) du Québec, qui regroupent près de 10 000 entreprises et organismes œuvrant dans tous les secteurs d’activités de l’industrie touristique. Ce fut huit années, des plus captivantes, à diriger une équipe dévouée et à  représenter les intérêts des ATR et des régions touristiques sur toutes les tribunes, dont des commissions parlementaires et auprès de tous les joueurs pertinents, autant gouvernementaux, associatifs que privés.

Parmi mes mandats, j’avais comme responsabilités de gérer les ressources humaines, financières et matérielles de l’organisation. Coordonner les instances décisionnelles ; conseil d’administration, comité exécutif et tous autres comités permettant de réaliser la mission de l’organisation. Au cours de cette période, j’ai eu l’opportunité de travailler sur la majorité des dossiers d’importances de l’industrie touristique québécoise. Comme vous vous en doutez, cela représente une bonne quantité de comités touchant directement ou indirectement tous les secteurs d’activités de l’industrie touristique.

Avant de vous énumérer quelques réalisations dont je suis le plus fière, je tiens à préciser qu’elles reposent toutes sur un travail d’équipe et de concertation avec les employés, les collègues de travail et les partenaires.

Au sein de l’organisation :

  • Redresser l’organisation, autant sur les aspects financier, matériel et des ressources humaines;
  • Repositionner l’organisation comme un joueur majeur de l’industrie touristique;
  • Mettre en place un modèle de reddition de comptes standardisé au sein des ATR, qui s’avérera un précieux outil de gestion. Sans la contribution essentielle d’un collègue de travail, cette initiative n’aurait, toutefois, jamais pu voir le jour.
  • Mettre en place un nouveau modèle de gouvernance de l’organisation. Incluant une diminution  du nombre des membres du Conseil d’administration de 42 à 11 membres et en créant la Table des régions.
  • Signature de la première entente-cadre pour les EPRT qui a créé un partenariat entre Tourisme Québec et chacune des régions touristiques pour investir dans le développement de l’offre régionale.

dreamstime_s_26477685Au sein de l’industrie :

  • Participez, à titre d’expert des régions, au comité de performance de l’industrie touristique, connu sur le nom du comité Rozon et présidé par Gilbert Rozon, président du festival Juste pour Rire. L’objectif du comité était de faire un état de la situation de l’industrie touristique afin de proposer des pistes d’actions pour améliorer le développement de notre industrie. Un de mes mandats au sein du comité fut de faire, avec deux autres collègues, une réflexion sur le modèle de gouvernance de l’industrie et de proposer un modèle renouvelé afin d’alimenter une réflexion au sein de toute l’industrie touristique.
  • Dans le sillage du comité Rozon s’ensuit la Table d’échanges stratégique de la ministre, Mme Nicole Ménard. La table avait comme objectif l’élaboration d’un plan de développement de l’industrie touristique. Le produit touristique et le support aux investissements furent au cœur de nos propositions. Le tout fut concrétisé dans le Plan de développement de l’industrie touristique 2012-2020 qui s’appuyait, entre autres, sur les mesures incluses dans le budget de mars 2012 du ministre des Finances, M. Raymond Bachand.
  • La dernière et non la moindre. Est d’avoir toujours abordé une problématique ou un dossier avec une approche systémique adaptée à l’envergure du défi à relever.

 

hPréalablement à mon arrivée à ATR associées du Québec, j’ai été directeur général de l’Association touristique régionale de la Gaspésie (ATRG)  durant 5 années (1999 – 2004).  Ce fut là aussi, une expérience des plus enrichissantes. Travailler avec et pour les entreprises et organismes d’une région touristique parmi les plus belles du Québec reste pour moi une expérience inoubliable. Un directeur général d’une ATR a d’innombrables responsabilités. Il y en a toutefois une qui a irrémédiablement marqué mon parcours professionnel. Le défi de développer et d’entretenir des relations d’affaires avec une multitude de joueurs. CLD, CRCD (aujourd’hui la CRÉ), divers ministères dont celui du Tourisme, Développement économique Canada (DEC), CLD, MRC, municipalités, SADC, CLÉ, Conseil de la culture, Investissement Québec, SÉPAQ, et j’en passe.

Au cours de mes cinq années à la tête de l’ATR Gaspésie, j’ai là aussi eu le privilège de travailler  avec une équipe compétente. Parmi les principales réalisations à l’ATR, je retiens :

  • Le repositionnement de l’ATR comme leader du développement de l’industrie touristique de la Gaspésie;
  • L’implantation de la taxe sur l’hébergement touristique qui a permis d’augmenter de façon significative les capacités de promotion de la Gaspésie.

Antérieurement à mon travail dans le milieu associatif, j’ai travaillé dans le secteur privé, à titre d’associé chez Info Télématique inc. (1995 – 1999), une entreprise spécialisée dans les technologies de l’information appliquées au tourisme. J’ai aussi été consultant en tourisme, co-concepteur du Mondial de la Bière et associée chez Tours Chanteclerc /Exploratours.

dreamstime_s_32591664Avant d’entamer mon Baccalauréat en Gestion et Intervention touristique (GIT) à l’UQÀM, que j’ai obtenu en 1987, j’ai travaillé dans de nombreuses sphères d’activités, dont le milieu hospitalier, le domaine de la construction domiciliaire ainsi que dans le secteur manufacturier. Il faut un peu de tout pour faire un monde, cela va de même pour chacun de nous.