Note : Ce texte a été publié la première fois sur TourismExpress le 6 juin 2014
Précédant le discours du ministre des Finances, il y a le huis clos budgétaire qui permet aux médias, dont TourismExpress, aux ministères et à divers organismes, dont l’AQIT d’avoir accès à toutes les informations relatives au budget avant que celles-ci ne soient rendues publiques par le ministre des Finances lors de son discours.
Note : ce texte a été publié la première fois dans le TourismExpress du 5 juin 2014
Depuis l’année 2010-2011, le budget du ministère du Tourisme a diminué d’environ 10%, passant de 140 millions de dollars à 127,2 millions. Sachant que pendant la même période les coûts d’opération ne cessaient d’augmenter, il est de plus en plus évident que le ministère aura de la difficulté à poursuivre sa mission de développement de l’offre et d’en faire la promotion, tout en favorisant la concertation au sein d’une industrie si complexe.
(Texte publié la première fois dans le TourismExpress du 30 mai 2014)
Lors de son discours d’ouverture aux Assises du tourisme, le 13 mai dernier, la ministre du Tourisme, Dominique Vien, a été on ne peut plus claire, alors qu’elle abordait la situation des finances publiques du Québec, en affirmant qu’elle «avait aussi le mandat de représenter les contribuables du Québec». Pour ensuite ajouter «que nous sommes dans une situation budgétaire précaire. L’atteinte de l’équilibre budgétaire pour 2015-2016, ce n’est pas une option, c’est une obligation. Ça va demander des efforts que nous ferons de façon intelligente».
Dans quelques heures nous connaîtrons le ou la ministre en titre ou délégué(e) qui aura comme responsabilité le tourisme. Une industrie de 12,4 milliards de recettes qui représente plus de 10% de l’emploi québécois réparti aux quatre coins du Québec. Toute une commande! Voici un survol non exhaustif des enjeux que les lecteurs de TourismExpress ont identifiés comme étant prioritaires au cours des derniers mois.
Les lendemains d’une élection générale amènent son lot de changements dans la structure de l’État, de jeux de chaises musicales dans les hautes sphères de la fonction publique et des mouvements au niveau sous-ministériel. M. Couillard annoncera d’ici une dizaine de jours la structure de son gouvernement et le nombre de limousines ministérielles. Qui sera invité à siéger à la table ronde du gouvernement libéral? Les noms circulent avec autant de supputations. Qu’en sera-t-il pour le Tourisme?
Quelle campagne électorale! Alors que nous demandions à nos élus de faire de la politique autrement, il y en a certains qui ont confondu le message en faisant plutôt une campagne électorale « autrement », avec les égarements que cela peut engendrer. Alors que le Québec tarde à retirer son blanc manteau, couleur qui aurait dû en inspirer plusieurs. Là encore, ils ont mal interprété le message en tentant de démontrer qui lave plus blanc que blanc, en utilisant un javellisant qui fait parfois fait plus de ravage que de lavage.
Comprendre la gouvernance touristique passe parfois par une meilleure connaissance de la situation dans le monde. L’OCDE a réalisé une étude ; « Tendances et politiques du tourisme de l’OCDE 20121 » qui porte sur 51 pays, dont tous les pays membres de l’OCDE (34 pays) et de l’Union européenne.
L’OCDE souligne « le rôle central joué par la gouvernance, compte tenu du caractère transversal du tourisme ». Ce qualitatif illustre bien les défis et la complexité de l’industrie touristique. En voici un tour d’horizon. Note : Le texte porte essentiellement sur les chapitres 1 et 4, sur la gouvernance du tourisme dans les pays de l’OCDE et sur le profil par pays.
Ça fait deux semaines que cela me chicote, le 14 mai dernier se déroulait au Palais des congrès de Gatineau, les Assises du tourisme 2013 qui étaient suivies par le gala des Grands prix du tourisme québécois (GPTQ). La formule pour l’organisation de ce grand rendez-vous annuel de l’industrie touristique devrait telle être revue?
Organisées par Tourisme Québec (TQ), les Assises en étaient à leur 9e édition, dont les sept dernières ont été réalisées en collaboration avec l’Association québécoise de l’industrie touristique (AQIT). Plus de 300 représentants de l’industrie touristique participaient à l’événement. Pour cette dernière cuvée, la thématique des Assises portait sur l’importance « d’investir dans le QuébecOriginal ».
Mais qu’est qui accroche? Certainement pas l’organisation de l’événement, la machine est bien huilée, le tout se déroulait rondement. Là-dessus, je tire mon chapeau à l’AQIT et à Tourisme Québec. Croyez-en mon expérience ce n’est pas toujours une sinécure pour deux organisations aussi différentes d’arriver à ce résultat. Donc, à ce niveau, l’objectif est atteint.
Vendredi passé, le 24 mai, en début d’après-midi le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) annonçaient, qu’ils voteraient contre la mouture actuelle du projet de loi 36 (PL. 36).
La commission parlementaire qui se penchait sur le PL. 36 venait à peine de finir ses travaux que le PLQ et la CAQ dénonçaient le projet de loi dans des thèmes assez durs et demandaient au gouvernement de refaire ses devoirs. Pour avoir suivi la commission parlementaire et avoir lu plusieurs mémoires, il était évident que la mise en œuvre de la BDEQ demanderait de nombreux ajustements de la part de la ministre Élaine Zakaïb responsable de ce dossier pour le gouvernement. Je crois toutefois que les commentaires des deux partis de l’opposition auraient pu être plus nuancés. Ce n’est pas en donnant juste un côté d’une médaille qu’on peut éclairer la population. Le débat politique a malheureusement trop souvent tendance de glisser vers l’absolu ou le quasi absolu.
Dans La Presse de ce matin un article sur le 20e anniversaire du Mondial de la Bière. Pour l’anecdote, le Mondial de la Bière a été créé en 1994 par trois étudiants du Bac en tourisme de l’UQAM (GIT). Vincent Blair qui a eu l’idée originale, Pierre Lalumière qui a démarré l’événement avec Vincent, et Louis Rome qui a fait le plan de mise en marché tout en travaillant avec ses deux comparses à développer le concept du Mondial. Jeannine Marois s’est ajoutée au trio en cours de route avec sa boite graphiste de l’événement, pour devenir rapidement partenaire et une des instigatrices de la première édition du Mondial avec Pierre et Vincent, et par la suite propriétaire de l’événement. Louis étant parti relever d’autres défis dans le secteur des technologies de l’information avec Minitel, Alextel, Télidon, Mosaic et …Internet, ça ne rajeunit pas.
Il y a 20 ans la première édition de l’événement se déroulait sur l’Esplanade de la Place des Arts, là où se situe aujourd’hui la Maison symphonique de Montréal. La 20e édition du Mondial se déroulera du 29 mai au 3 juin, sur une autre Esplanade, celle du Palais des congrès de Montréal.