LA GOUVERNANCE TOURISTIQUE À TRAVERS LE MONDE (Gouvernance touristique: prise 2)

dreamstime_xs_32377103Comprendre la gouvernance touristique passe parfois par une meilleure connaissance de la situation dans le monde. L’OCDE a réalisé une étude ; « Tendances et politiques du tourisme de l’OCDE 20121 » qui porte sur 51 pays, dont tous les pays membres de l’OCDE (34 pays) et de l’Union européenne. 

L’OCDE souligne «  le rôle central joué par la gouvernance, compte tenu du caractère transversal du tourisme ». Ce qualitatif illustre bien les défis et la complexité de l’industrie touristique. En voici un tour d’horizon. Note : Le texte porte essentiellement sur les chapitres 1 et 4, sur la gouvernance du tourisme dans les pays de l’OCDE et sur le profil par pays.

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Gouvernance touristique: prise 2

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Lors du Tournoi de golf de l’industrie touristique, le 13 septembre dernier dans Lanaudière, les participants étaient invités à répondre à deux questions de TourismExpress, dont une leur demandant de classer six enjeux de l’industrie touristique par ordre de priorité. La gouvernance fut identifiée comme étant la troisième priorité par les participants. Pas à dire le sujet prend du galon, je parierais ma chemise qu’il y a à peine 3 ans la gouvernance n’aurait même pas fait partie du questionnaire.

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La nécessité de donner un coup de gouvernail (partie 2)

http://www.dreamstime.com/stock-photos-rudder-compass-image7172393L’article du Devoir « Une cible, 1831 messagers » s’interroge sur l’efficacité de la multitude de joueurs en marketing touristique au Québec. D’emblée, les associations touristiques régionales (ATR) sont citées, quoi de plus étonnant? Leur nombre revient sans cesse dans les discussions, et elles disposent d’une source de revenus enviable pour plusieurs : la taxe sur l’hébergement.

Les ATR consacrent une part importante de leur budget et des revenus issus de la taxe sur l’hébergement au marketing. Mais depuis les trente dernières années, celles-ci ont évolué graduellement, selon la taille et les réalités régionales, vers un modèle de gestionnaire de la destination touristique régionale. Selon l’acronyme anglophone : Destination management marketing organisation (DMMO) qui a l’avantage de distinguer deux champs d’opérations, le management de destination et le marketing. Toutefois, je préfère de loin l’acronyme francophone : organisation de la gestion de la destination (OGD).

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La nécessité de donner un coup de gouvernail (partie 1)

http://www.dreamstime.com/royalty-free-stock-photos-old-boat-wheel-image15535708 

Le 22 juin dernier, Isabelle Porter signait un article dans Le Devoir,  « Une cible, 1831 messagers ». Un titre accrocheur, mais qui escamote une réalité touristique beaucoup plus nuancée. L’article fait état du grand nombre d’organismes impliqués en tourisme au Québec. Le chiffre représente en fait un amalgame des acteurs qui travaillent au cœur de l’industrie avec ceux qui gravitent autour, sans distinction entre ceux-ci. 

Je réagis à l’article à titre de membre du comité Rozon à l’époque où le rapport Rozon a été rendu public en mai 2011: « Faire des choix pour une industrie touristique performante ». Ma contribution au sein du comité portait entre autres, sur une réflexion pour l’amélioration du modèle de gouvernance de l’industrie touristique.

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La gouvernance régionale au Québec, d’importants changements?

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Constat des lieux

Le 24 avril dernier, le gouvernement du Québec présentait le projet de loi (P.L. 36) créant la Banque de développement économique du Québec (BDEQ). Par cette annonce,  le gouvernement de Mme Marois respectait un engagement de leur plate-forme électorale (voir mon article sur quelle place occupe le tourisme dans la campagne électorale?).

L’article 2 du projet de loi porte sur la mission de la BDEQ et mentionne que celle-ci est de «soutenir, notamment par des interventions financières, le développement économique du Québec dans toutes ses régions, conformément à la politique économique du Québec». Ainsi selon la ministre responsable de la BDEQ, Mme Élaine Zakaïd «chaque région du Québec pourra définir sa propre stratégie de développement, qui tiendra compte de ses enjeux et de ses atouts».

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