Tout un revirement!

Publié le 10 novembre 2014 dans TourismExpress

Hebdomadairement, TourismExpress vous pose une question. Devant votre intérêt à répondre à celle portant sur l’avenir du ministère du Tourisme, nous avons conservé celle-ci pendant deux semaines.
Dès la première semaine, la position des lecteurs de TourismExpress a fait un magistral virage de 180 degrés. Du 60 % pour le renforcement du ministère et d’un maigre 24% pour une société d’État qui serait responsable du produit, du marketing, de la recherche et de l’accueil, nous sommes passés à des résultats diamétralement opposés. La deuxième semaine n’a fait que renforcir votre opinion pour une société d’État avec un score final de 55.86%, tandis que le renforcement du MTO a littéralement fondu à 25.9%.

Certes, ce sondage n’a pas de valeur scientifique, mais les résultats sont en continuum avec la volonté de changement du modèle d’affaires de l’industrie et sa gouvernance.

Notre question maison confirme aussi le manque de confiance de l’industrie à l’égard du ministère sous sa forme actuelle. À ce propos, je reprends un de mes commentaires sur la question de la semaine. « Une entreprise ou une organisation peut avoir d’excellents employés et fermer ses portes. Ce ne sont pas nécessairement les compétences de ceux-ci qui sont alors remises en question, mais bien les capacités de l’entreprise ou de l’organisation à s’adapter à l’évolution de son environnement d’affaires ».

Le changement de structure comme solution ultime?
Je me permets ici aussi de reprendre un autre de mes commentaires. « Le changement de structure n’est qu’un élément dans une réflexion pour revoir nos manières de faire les choses. Je crois que l’élément principal n’est pas la structure (même si je crois qu’elle doit changer), mais bien la nécessité de changer notre mentalité et notre culture à l’égard de cette même structure pour laquelle nous sommes trop dépendants. Comme si l’État « providence » avait réponse à tout via une multitude d’organismes, de programmes et de subventions où la confusion et la dépendance règnent en maître ».

Donc, la responsabilité n’incombe pas seulement au gouvernement ou au ministère, cela serait trop facile, elle incombe à nous tous. Je paraphrase le philosophe Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) et le journaliste et écrivain Gil Courtemanche (1943-2011); c’est le citoyen qui est propriétaire de la cité, de l’État.