Bruno Jean et Marie-Joëlle Brassard – Respectivement professeur titulaire, Chaire de recherche du Canada en développement rural, Université du Québec à Rimouski et experte-conseil en économie sociale et développement territorial, signent un texte, dans Le Devoir de ce matin (18 décembre 2014) qui devrait porter à réflexion au sein de l’industrie touristique du Québec.
La nécessité de donner un coup de gouvernail (partie 1)
Le 22 juin dernier, Isabelle Porter signait un article dans Le Devoir, « Une cible, 1831 messagers ». Un titre accrocheur, mais qui escamote une réalité touristique beaucoup plus nuancée. L’article fait état du grand nombre d’organismes impliqués en tourisme au Québec. Le chiffre représente en fait un amalgame des acteurs qui travaillent au cœur de l’industrie avec ceux qui gravitent autour, sans distinction entre ceux-ci.
Je réagis à l’article à titre de membre du comité Rozon à l’époque où le rapport Rozon a été rendu public en mai 2011: « Faire des choix pour une industrie touristique performante ». Ma contribution au sein du comité portait entre autres, sur une réflexion pour l’amélioration du modèle de gouvernance de l’industrie touristique.