Saint-Jean-Baptiste pour les nostalgiques, Fête nationale pour les autres, sous le thème « Nous sommes le Québec » les discours porteront haut et fort la fierté d’un peuple.
Sortez les drapeaux des placards, montez haut l’étendard du Québec, mettez les fanions aux lys blancs sur les balcons de Balconville. Facebook, Twitter, blogues, la presse traditionnelle ou web, tous unis pour la Fête nationale. Discours tous azimuts selon l’humeur des Québécois, allant d’un spectre à l’autre de l’échiquier politique, du rouge sang au bleu ciel d’azur. Tout un branlebas de combat pour étaler notre fierté.
La fierté d’un peuple ne se mesure pas en nombre de drapeaux brandis, mais par des gestes qui demandent de l’audace. La fierté d’un peuple doit être celle de la société qu’il bâtit. Une société qui est de la responsabilité de chacun de ses citoyens. Un espace de petits et grands projets, un lieu de liberté et d’égalité.
La fierté n’a pas de drapeau, pas de sexe, pas de couleur ni même de nationalité. Elle a du cœur au ventre, de l’espoir et de l’ambition. Elle n’appartient à personne, elle est possible à tous. Elle demande des efforts, et de la vigilance, car trop c’est comme pas assez.
La fierté ne se porte pas au sommet d’un mât ni sur un t-shirt. La fierté est une force tranquille, qui donne confiance en l’avenir. La fierté pousse comme les racines d’un arbre qui alimentent celui-ci pour qu’il soit fort et protège les plus faibles. Des racines qui sont à l’origine de sa vie, de son histoire.
Lors de la Saint-Jean, je ne porterai pas de drapeau. Je vais revenir dans mon passé pour comprendre là où j’en suis et là où je veux être. C’est de cette mesure que je vais contribuer à bâtir le Québec des générations futures où société et fierté seront synonymes.
Bonne Saint-Jean et bonne Fête nationale.